Pourquoi la tour de Mérelle est un incontournable des Vosges

Un escalier qui grince, quelques planches de bois et soudain, le vertige : la tour de Mérelle n’a rien d’un gratte-ciel, mais elle a le don de propulser quiconque ose s’y aventurer dans une autre dimension. Là-haut, à Gérardmer, l’ordinaire bascule. Il suffit de gravir ses 85 marches pour sentir la forêt vibrer sous ses pieds, l’air se faire plus vif et, d’un seul coup, le paysage s’ouvrir à perte de vue.
Certains avouent avoir hésité avant de regarder en bas, piégés par la hauteur inattendue. D’autres guettent ici l’aube, persuadés de tenir le meilleur poste d’observation pour surprendre les brumes qui rampent sur les Vosges. Une chose est sûre : la tour de Mérelle marque les esprits, chaque passage laissant une trace indélébile.
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Plan de l'article
La tour de Mérelle, un repère emblématique sur les hauteurs de Gérardmer
Dominant le lac de Gérardmer, la tour de Mérelle s’élève à 897 mètres, perchée sur la Tête de Mérelle, ce sommet que seuls les habitués nomment du regard. Sa silhouette de bois, dressée depuis 1964 grâce à l’audace des Scouts de France, s’est imposée comme un phare discret du massif des Vosges. Peu de visiteurs connaissent le récit de sa naissance : un projet d’observation, devenu en quelques années un symbole local et un passage obligé pour les amoureux de panoramas inédits.
Pour la rejoindre, il faut quitter les rumeurs du centre-ville et s’enfoncer sur un sentier forestier, qui grimpe, sinue, s’enroule autour des arbres jusqu’à la crête. Pas de raccourci : chaque marche, chaque racine, chaque souffle compte. On sent le bois vibrer sous ses pas, l’humidité mord la peau. Mais à l’arrivée, le spectacle balaie la fatigue. La tour de Mérelle, c’est l’âme sauvage de Gérardmer : une immersion totale dans la nature préservée, loin du bitume et du bruit, au cœur d’un massif chargé d’histoires.
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La Tête de Mérelle n’est pas qu’un point sur une carte. C’est un repère, une balise pour les habitants et les randonneurs. Depuis ce promontoire, Gérardmer révèle sa vraie nature : la ville blottie dans la forêt, les lacs sertis dans la pierre, la mémoire vosgienne à portée de regard. La tour de Mérelle n’est pas une simple construction : c’est un morceau de l’âme du massif, gravé dans la mémoire collective.
- Tour de Mérelle : tour d’observation de 15 mètres, réalisée entièrement en bois
- Localisation : sommet de la Tête de Mérelle, à 897 mètres d’altitude
- Accès : sentier pédestre depuis Gérardmer, au cœur du massif des Vosges
- Histoire : construite en 1964 par les Scouts de France
Qu’est-ce qui rend la vue depuis la tour de Mérelle si exceptionnelle ?
Du haut de la plateforme, la vue panoramique à 360° frappe comme une révélation. Le lac de Gérardmer s’étend juste en dessous, large miroir bordé de forêts, captant toutes les nuances de la lumière. À l’aube, les rives se fondent dans les brumes, tandis que les crêtes émergent de la nuit. Difficile de rêver meilleure vue sur le lac : la tour attire autant les chasseurs d’images que les amateurs de silence, les ornithologues patients que les promeneurs rêveurs.
Par temps dégagé, le regard file au-delà du lac. À l’est, la Forêt-Noire se devine, sombre et dentelée, frontière naturelle entre deux pays. Plus loin, les lignes du Jura s’étirent, et parfois, si la chance vous sourit, les Alpes surgissent, découpant leur profil dans l’azur. Cette profondeur de champ, rare dans les Vosges, confère à la tour de Mérelle une aura unique, celle des lieux où le paysage devient une expérience.
- Au nord : le lac de Gérardmer, la mer de sapins, la ville lovée au creux de la vallée.
- À l’est : la Forêt-Noire, et à l’horizon, la promesse des Alpes.
- Au sud et à l’ouest : une succession de lacs, de crêtes boisées et de vallées encaissées, jusqu’aux plateaux du Jura.
La tour n’est pas qu’un belvédère : elle relie l’intime du massif à la grandeur du paysage européen, offrant à chacun la sensation rare de saisir d’un seul regard la complexité des Vosges et l’ouverture vers l’ailleurs.
Un point de départ idéal pour explorer la nature vosgienne autrement
Pour atteindre la tour de Mérelle, il faut s’engager sur un chemin forestier balisé, serpentant entre les sapins. L’ascension, accessible à la plupart, ouvre sur une mosaïque de randonnées et de découvertes naturalistes. Les environs dévoilent une diversité insoupçonnée : lacs glaciaires, tourbières secrètes, cascades tapies dans la mousse et forêts profondes, autant d’itinéraires à explorer selon ses envies et son rythme.
Tout près, la cascade de Mérelle dévale ses 32 mètres sur le ruisseau, offrant une pause vivifiante. Plus discrète mais tout aussi fascinante, la tourbière de Mérelle abrite plantes carnivores et faune rare, rappelant la richesse du parc naturel régional des Ballons des Vosges. Ces sites, jalousement protégés, racontent la biodiversité exceptionnelle du massif.
- Les lacs de Longemer et de Retournemer, à Xonrupt-Longemer, invitent au calme et à la contemplation.
- La station de La Mauselaine, perchée au-dessus de Gérardmer, propose ski en hiver, sentiers et VTT dès la belle saison.
- La Bresse-Hohneck, en retrait, attire les passionnés de montagne sous toutes ses formes.
Le massif vosgien s’offre comme un immense terrain d’aventure : randonnée, course nature, raquettes, observation des plantes ou des oiseaux. La tour de Mérelle, au croisement de ces chemins, devient le point de départ rêvé pour arpenter les Vosges autrement, loin du tumulte et des itinéraires trop balisés.
Secrets et anecdotes : l’histoire singulière de la tour de Mérelle
À 897 mètres d’altitude, la tour de Mérelle s’impose comme une marque discrète, mais impossible à ignorer, dans le paysage vosgien. Son histoire démarre en 1964, lorsque les Scouts de France relèvent le pari de construire cet observatoire de 15 mètres sur la Tête de Mérelle, dominant Gérardmer et ses forêts. Leur rêve : offrir à tous un balcon sur la « perle des Vosges », surnom né de la beauté du lac et de la réputation de la ville.
Monter la tour fut une aventure collective. Jeunes, chefs et bénévoles se sont relayés pour acheminer les planches, parfois à dos d’âne, souvent à la force des bras. Le choix des matériaux, robuste et local, témoigne d’un souci d’intégration au paysage. Depuis, l’entretien de la tour est devenu une affaire de cœur, perpétuant le lien entre les habitants et les marcheurs de passage.
Au fil du temps, la tour s’est enrichie d’histoires. Certains se souviennent de veillées sous les étoiles, d’ascensions à l’aube pour surprendre le brouillard, de rencontres inattendues sur les marches qui tournent dans le vide. Plusieurs générations gardent en mémoire le frisson de l’escalier en colimaçon qui s’élève au-dessus de la mer d’arbres. Lieu d’initiation, d’observation ou de retrouvailles, la tour de Mérelle s’est tissée dans le patrimoine vivant du massif des Vosges.
- La tradition du sabot vosgien, toujours façonné à la main, se perpétue dans les vallées alentour.
- Au sommet, la table d’orientation permet de décrypter l’horizon : crêtes, lac, et, certains jours, la dentelle des Alpes découpée sur le ciel.
Gravir la tour de Mérelle, c’est accepter de sortir des sentiers battus. Là-haut, suspendu entre les forêts et le ciel, on comprend soudain pourquoi ce simple escalier en bois est devenu un passage obligé pour quiconque veut saisir l’esprit des Vosges – ce mélange d’audace, d’humilité et de beauté brute qui donne envie de revenir, encore et encore.

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